Ce roman autobiographique relate le parcours de Barack Obama. Un livre qu’il a écrit bien avant son élection à la présidence des Etats-Unis. Né à Hawaï en 1961, Barack vit une première déchirure. Celle de la séparation avec son père, Kenyan d’origine, le «vieil homme» comme il l’appelle, et qui a collectionné les épouses. Abandonné, la mère du futur président (elle est blanche et américaine) se remarie avec Loto, un Indonésien qu’elle suivra à Djakarta avec son fils, encore en bas âge.
Le couple aura une fille (Maya, la demi-sœur de Barack) avant de se séparer à son tour. La maman de Barack lui inculque dès son jeune âge le goût du travail bien fait, le sérieux, la persévérance et la ténacité : «Dès le début, elle avait concentré ses efforts sur mon instruction… Cinq jours par semaine, elle venait dans ma chambre à quatre heures du matin, me forçait à prendre un petit-déjeuner copieux, puis me faisait travailler mon anglais pendant trois heures, avant mon départ pour l’école et le sien pour son travail…» p. 82 et 83. La couleur de sa peau lui a souvent valu des paroles et des gestes racistes de la part des blancs.
Dans ce roman, l’auteur parle aussi de l’amour incommensurable qu’il vouait à ses grands-parents maternels, Taot et Gramps, de sa relation avec ses nombreux demi-frères et sœurs, de la mort accidentelle de son père qu’il a eu du mal à «digérer», des années vécues à New York et Chicago, de ses multiples engagements pour des causes qui lui ont toujours semblé justes, de ses premiers petits boulots… Il raconte également ses études à la prestigieuse université Columbia et sa rencontre avec sa femme Michelle. Le parcours d’un homme ambitieux, d’un battant qui a toujours refusé de vivre une vie banale et qui a réussi à inscrire son nom en grand dans le livre d’or de l’histoire.
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