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 Justice honteuse

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Samantha
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Samantha


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MessageSujet: Justice honteuse   Justice honteuse EmptyMar 16 Déc - 13:17

Prison ferme requise contre le directeur et une journaliste d’El Watan

Une peine de deux mois de prison ferme a été requise hier par le procureur du tribunal de Sidi M’hamed près la cour d’Alger contre le directeur d’El Watan et une journaliste de ce quotidien, dans le cadre du procès intenté à leur encontre par un « raqui » (guérisseur-exorciste) exerçant à la rue Hassiba Benbouali (ex-Belcourt), dit docteur Sababou.

Un sévère réquisitoire a été prononcé en l’absence du plaignant qui ne s’est pas présenté à l’audience et n’a pas envoyé son avocat, et ce, pour la seconde fois. Lors des débats, la magistrate a commencé par interroger le directeur de la publication, Omar Belhouchet, sur le contenu du reportage, en lui expliquant que le plaignant l’avait jugé diffamatoire. « C’est un reportage qui ne comporte aucune diffamation. La journaliste qui est allée voir la personne en question dans son cabinet a constaté que celle-ci ne pratiquait pas la médecine mais plutôt le charlatanisme », dit-il, avant d’être interrompu par la juge. « Je vous ai posé une question, vous y répondez. Vous n’avez pas besoin de lire ce qu’il y a dans l’article », lui lance-t-elle d’un ton coléreux. Et M. Belhouchet de répondre : « Je suis en train de répondre à vos questions. De plus, j’ai le droit de lire avant de répondre. » La juge : « Vous me regardez en répondant aux questions. Donc, vous vous êtes contenté uniquement des propos de la journaliste pour publier l’article ? » M. Belhouchet : « C’est une journaliste professionnelle. Je lui fais confiance. Elle n’a fait que raconter ce qu’elle a vu et entendu. » La magistrate se tourne vers la journaliste, Salima Tlemçani. « Qu’avez-vous à dire ? », lui demande-t-elle. « Je n’ai fait que mon travail. J’ai vu qu’il y avait écrit “Médecin spécialiste des maladies des femmes et des enfants” sur la plaque qui orne la porte de son cabinet médical. Ce faisant, je me suis présentée comme une malade souffrant de migraine. Il a refusé de me recevoir sous prétexte que je n’étais pas accompagnée de mon tuteur. Je suis retournée le voir avec quelqu’un que j’ai présenté comme étant mon frère. Il m’a récité des versets coraniques en me disant que la cause de mon mal tenait au fait que j’étais “habitée” par le diable. A la fin, il m’a remis une ordonnance dans laquelle il me recommandait de l’eau minérale, du miel et de l’huile d’olive. Je l’ai appelé au téléphone après pour lui demander son avis sur le fait qu’il pratiquait dans son cabinet la roquia au lieu de la médecine.

Sa réponse a été publiée, de même d’ailleurs que l’avis du conseil de l’Ordre des médecins qui a, pour précision, dénoncé cette pratique en disant que Sababou n’était pas enregistré sur le fichier des médecins exerçant à Alger », explique la journaliste. Le représentant du ministère public l’interroge : « Vous dites qu’il n’est pas médecin alors que le ministère de la Santé lui a donné ce titre ? » « J’ai écrit qu’il s’agit d’un médecin pratiquant le charlatanisme et non la médecine. La nuance est importante. Aucun médecin digne de ce nom ne délivre une ordonnance avec de l’huile d’olive, du miel et de l’eau minérale pour guérir une migraine », répond la journaliste. Le procureur demande alors, à la surprise générale, une peine de 2 mois de prison ferme contre la journaliste et son directeur. Dans sa plaidoirie, maître Khaled Bourayou, avocat des prévenus, relève les irrégularités ayant entaché la procédure, telle « cette demande du juge faite au greffier en chef du tribunal lui réclamant un acte des jugements des prévenus pour soi-disant vérifier leur filiation, alors que le code de procédure pénale prévoit, dans pareil cas, le recours à la commission rogatoire. Le juge voulait en fait connaître les antécédents judiciaires des prévenus et voir s’ils étaient des récidivistes ». L’avocat s’est élevé contre le réquisitoire du parquet et a mis en garde contre toute condamnation, car celle-ci reviendrait à légaliser le charlatanisme en Algérie. « Reconnaître qu’il y a eu diffamation et condamner les deux prévenus voudrait dire reconnaître tout simplement le charlatanisme. Ce qui serait très grave pour l’Algérie », a conclu l’avocat. La juge, après avoir accordé le dernier mot aux deux prévenus, lesquels ont réaffirmé leurs propos, met l’affaire en délibéré. Le verdict sera connu le 22 décembre prochain.

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Ils attendent peut être qu'il y ait des morts à cause des charlatons pour enfin reconnaître que la journaliste avait raison !! De toute façon c'est déjà arrivé, et notre pays ne retire jamais des leçons du passé.
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Abdel
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Abdel


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MessageSujet: Re: Justice honteuse   Justice honteuse EmptyMar 16 Déc - 14:55

Donc si je comprends bien c'est la parole de la journaliste contre celle du médecin spécialiste qui pratique de la "médecine alternative", la roquia, dans son cabinet médical au lieu de la médecine traditionnelle ? ah oui s'ils sont condamnés c'est quand même grave ..
à suivre le 22 décembre.
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Samantha
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Samantha


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MessageSujet: Re: Justice honteuse   Justice honteuse EmptyMar 23 Déc - 12:33

Voici la suite :

Procès El Watan-médecin charlatan de Belouizdad (Alger) : Trois mois de prison ferme pour Omar Belhouchet et Salima Tlemçani

Gravissime et surprenant ! Le tribunal correctionnel de Sidi M’hamed près la cour d’Alger a rendu hier son verdict dans le procès opposant un « raqui » (guérisseur-exorciste), dit docteur Sabadou, exerçant à la rue Hassiba Ben Bouali (ex-Belcourt), à la journaliste Salima Tlemçani et au directeur d’El Watan, Omar Belhouchet. Ainsi, après délibération suite à l’audience qui s’est tenue le 15 décembre, le tribunal en question a condamné les deux journalistes d’El Watan à une peine de trois mois de prison ferme et une amende de 50 000 DA chacun. Un verdict suite auquel les deux journalistes ont décidé de faire appel.

A rappeler que lors du procès qui s’est déroulé le 15 décembre, en l’absence du plaignant, le procureur avait requis une peine de deux mois de prison ferme. Hier, à la surprise générale, ce réquisitoire a été même aggravé par la présidente du tribunal. Cette dernière a en effet décidé d’une peine plus lourde : trois mois de prison ferme. Une condamnation qui a surpris plus d’un. L’avocat des deux journalistes, maître Khaled Bourayou, se dit « étonné et surpris » par cette décision hors du commun. « Elle m’étonne dans la mesure où elle vient sanctionner les faits établis à l’encontre d’un médecin qui pratique le charlatanisme en recourant à des procédés que la loi ne prévoit pas et qui ne sont pas conformes à la thérapie moderne. Elle me surprend, car il appartient à la justice de veiller au bon fonctionnement de la société à travers l’application des lois et règlements », a-t-il dit.

Maître Khaled Bourayou ajoutera : « Il importe d’éviter que la justice soit manipulée, qu’elle devienne la source de la légalisation du charlatanisme et l’homologation des pratiques illégales. »A ses yeux, « la justice, par ces décisions, ne doit pas légaliser, homologuer ou valider tout ce qui est contraire à la loi ». Maître Khaled Bourayou a estimé que « dans cette affaire, le journal a dénoncé à l’appui de faits réels une pratique illégale. Le journal a fait son travail professionnellement ». Il rappelle que « la partie civile absente au débat avait souligné, dans sa plainte, qu’elle a été diffamée, elle et l’Islam ». Ainsi, conclut-il, « avec cette décision, la partie civile est assurée dans l’exercice du charlatanisme ».

Lors du procès, Omar Belhouchet, interrogé sur le contenu l’article incriminé, avait notamment indiqué que « c’est un reportage qui ne comporte aucune diffamation. La journaliste, qui est allée voir la personne en question dans son cabinet, a constaté que celle-ci ne pratiquait pas la médecine mais plutôt le charlatanisme ». Pour sa part, l’auteur de l’article, en l’occurrence la journaliste Salima Tlemçani, avait estimé qu’elle n’a fait que son travail.« Sur la plaque qui orne la porte de son cabinet médical, il est écrit " Médecin spécialiste des maladies des femmes et des enfants" (…). Mais une fois à l’intérieur, il m’a récité des versets coraniques en me disant que la cause de mon mal tenait du fait que j’étais habitée par le diable. A la fin il m’a remis une ordonnance dans laquelle il me recommandait de l’eau minérale, du miel et de l’huile d’olive.

Une fois sortie, je l’ai appelé au téléphone pour lui signaler qu’il pratiquait dans son cabinet la roquia et non la médecine. Dans l’article qui a paru, j’ai pris le soin de reproduire sa réponse, de même d’ailleurs que l’avis du conseil de l’Ordre des médecins qui a tenu à dénoncer cette pratique en faisant remarquer que Sabadou n’était pas enregistré dans le fichier des médecins exerçant à Alger. » Dans l’une de ses réponses, la mise en cause avait également précisé : « J’ai écrit qu’il s’agit d’un médecin pratiquant le charlatanisme et non la médecine. Aucun médecin de ce nom n’a délivré une ordonnance avec de l’huile d’olive, du miel et de l’eau minérale pour guérir une migraine. »

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Samantha
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MessageSujet: Re: Justice honteuse   Justice honteuse EmptyJeu 23 Avr - 14:40

Encore une autre affaire qui donne le tourni !

La justice algérienne continue à s’illustrer à travers des comportements et des jugements qui défient tout entendement. Qu’on en juge : le tribunal de Sidi-M’hamed près la cour d’Alger a jugé et condamné par défaut un enfant âgé d’à peine 6 ans, le dénommé Bouabdallah Billal.

Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir)- Dangereuse récidive d’une justice qui, en décembre dernier, à Ménéa, dans la wilaya de Ghardaïa, avait jugé en audience publique pour coups et blessures Guettaf Oussama, un bambin de 5 ans. Le tribunal de Sidi M’hamed à Alger vient, en effet, de prendre exemple sur le tribunal de Ménéa. Le dénommé Bouabdallah Billal, qu’il jugea par défaut et condamna à un blâme par jugement rendu le 2 mars 2009 sous le numéro de dossier 09/00020, ne bouclera ses 6 ans que le 25 mai prochain. Le petit Billal, qui est en classe préparatoire, a été jugé et condamné pour destruction de biens d’autrui. Son père, auquel le jugement a été signifié le lundi 20 avril, s’est rapproché rapproché hier du tribunal pour savoir de quoi il en retournait dans cette histoire à laquelle il a du mal à croire. Sur place, il s’est vu répliquer qu’il disposait d’une dizaine de jours pour pourvoir en cassation le jugement rendu. Ce qu’il fit. La cassation a été enregistrée sous le numéro 09/778. L’audience de ce procès en appel est programmée pour le lundi 4 mai 2009. Ce jour, le petit Billal devra, si la justice ne se ressaisisse entre-temps, se présenter à la barre et répondre en audience publique du chef d’inculpation retenu contre lui, à savoir destruction de biens d’autrui. Son père, qui s’est présenté hier à notre rédaction, n’en revenait pas. «J’ai du mal à imaginer mon fils qui n’a pas encore 6 ans se présenter à la barre et répondre aux questions du juge. Pensez au traumatisme qu’il subira le pauvre enfant !», a-t-il lâché à la fois dépité et coléreux. La mésaventure du petit Billal commença en 2008. C’était un vendredi et le petit Billal se trouvait chez ses grands-parents à Ruisseau. Il se trouvait ce jour près de la voiture d’un voisin de ses grands-parents, qui avait fait l’objet d’une casse, fait du petit ou de quelqu’un d’autre. La police ramassa le petit Billal et le conduisit au commissariat. Là il s’est vu entendre sur PV. Sa grand-mère et son oncle maternel accoururent. Le PV était déjà rédigé. Son père qui réside au 1er-Mai à Alger, alerté, arriva un peu plus tard. Le policier qui établit le PV le rassura qu’aucune suite n’allait être donnée à cette affaire, d’autant que le voisin, propriétaire du véhicule endommagé, s’était lui aussi présenté et avait décidé de ne pas faire de déposition. Rassuré, le père est rentré chez lui. Il oublia cette histoire jusqu’au 20 avril dernier, lorsqu’il reçut la notification du jugement.

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seni
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MessageSujet: Re: Justice honteuse   Justice honteuse EmptyVen 24 Avr - 15:42

Incroyable mais vrai, on est en Algérie.NULLE

Rabbi yahfadna mel Bla .AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaammmmmine
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