Abdel Rang: Administrateur
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| Sujet: Scandale à l’Ecole de police d’Alger Mar 21 Oct - 14:08 | |
| Le directeur et sept cadres sous mandat de dépôt : Scandale à l’Ecole de police d’Alger
El Watan, par Salima Tlemçani Le tribunal de Sidi M’hamed près la cour d’Alger a connu hier une effervescence particulière. Douze policiers, dont l’ex-directeur de l’école supérieure de police de Chateauneuf et ses collaborateurs, ont été présentés par leurs collègues au procureur de la République, qui les a déférés devant le juge pour « faux, usage de faux et abus d’autorité ». Ainsi, huit d’entre eux dont le premier responsable de l’école et ex-directeur des études ainsi que le chargé du champ de tir, des divisionnaires et des commissaires principaux ont été placés sous mandat de dépôt et quatre autres remis en liberté provisoire.L’affaire est unique et restera gravée dans les annales de la sûreté nationale. C’est au mois de mai dernier qu’elle a éclaté suite à une lettre adressée au directeur général de la Sûreté nationale (DGSN) faisant état de « magouilles et de complaisance » dans les épreuves d’accès au grade de commissaire principal à l’Ecole supérieure de Chateauneuf, et où des noms d’officiers « n’ayant pas le niveau requis » auraient été cités et dont l’un serait, selon les auteurs de la lettre en question, connu pour son niveau très « médiocre ». Une dénonciation qui a poussé le DGSN, Ali Tounsi, à se déplacer personnellement à cette école le jour même de l’examen. Sur les quarante commissaires devant passer les épreuves, le DGSN a appelé les dix premiers inscrits sur la liste et les dix derniers pour leur faire passer l’examen. Il a lui-même improvisé les questions, sachant que le commissaire, objet de la contestation, était en troisième position sur la liste. Même les surveillants ont été choisis par le DGSN qui voulait à tout prix vérifier les informations contenues dans la lettre qu’il a reçue et dont une copie a été adressée à la présidence de la République. Les résultats de l’examen ont été catastrophiques. Il s’est avéré que de nombreux candidats, des commissaires, étaient très loin du niveau requis pour le grade. Le DGSN a alors annulé les épreuves et demandé aux 40 candidats, y compris ceux qui étaient proposés par leurs chefs hiérarchiques, de rejoindre leurs postes respectifs jusqu’à nouvel ordre. Selon nos sources, ce constat a mis en colère le DGSN qui a « savonné » non seulement le directeur de l’école, mais aussi le responsable de la formation. Cette réaction a été saluée par de nombreux cadres de l’institution, du fait que c’est, selon eux, la réputation de l’une des plus prestigieuses écoles de la sûreté nationale qui est en jeu. Ceux-ci ont également souligné la nécessité de s’assurer de la compétence des cadres supérieurs de l’institution appelés à diriger et à gérer les commissariats et les sûretés de wilaya. suite | |
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