La virtualisation est un domaine prometteur, beaucoup d'acteurs du domaine s'y intéresse.
-----------------------------
En cette rentrée 2008, pas moins de trois acteurs majeurs viennent de rejoindre VMware, Citrix ou encore Novell, sur le marché de la virtualisation de serveurs. Le premier d'entre eux est évidemment Microsoft, qui était déjà timidement présent avec Virtual Server.
Inclus dans Windows Server 2008 mais aussi désormais disponible en version autonome et gratuite, Hyper-V est le premier hyperviseur Microsoft à posséder tous les atouts pour supporter les applications critiques en production. « Dans l'immédiat, il ne permettra sans doute pas à Microsoft de conquérir les comptes ayant déjà déployé VMware. Mais il donnera aux autres entreprises l'occasion de prendre facilement le train de la virtualisation, lors de l'adoption de Windows Server 2008 », estime Loïc Guillaume, responsable de l'entité consulting chez SCC.
Le cas de Symantec est différent. L'éditeur lance certes une solution complète de supervision - Veritas Virtual Infrastructure -, mais l'hyperviseur proprement dit n'est autre que celui de Citrix, XenEnterprise. La valeur ajoutée vient de l'intégration de Storage Foundation, son logiciel de virtualisation du stockage. « Il est ainsi possible de manipuler de façon homogène, par exemple lorsqu'on les déplace, les machines virtuelles et les données associées », explique Vincent Videlaine, directeur avant-vente alliances stratégiques chez Symantec.
Comme Citrix et Novell, Sun a choisi pour sa part d'entrer sur ce marché grâce une solution basée sur Xen, le principal hyperviseur open source. Mais au lieu de l'associer à un noyau Linux, il a basé son hyperviseur (baptisé xVM) sur Open Solaris, son Unix maison.
Administration et automatisation
Se démarquer sur la politique tarifaire
VMware et ses concurrents (comparatif)
suite