Dossier Diabète

À l'occasion de la Journée mondiale des diabétiques (14 Novembre), voici, essentiellement à travers des articles parus dans la presse, un dossier consacré au Diabète, véritable phénomène de santé publique, qui mérite d'avoir toute notre attention pour une meilleure information sur cette maladie.
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La deuxième rencontre sur le diabète organisée par l'association des diabètique de Boumerdès s'est tenue hier 13 novembre 2007.
Salle comble de diabètiques, dont beaucoup de personnes agés, ainsi que des médecins spécialistes. Au programme, plusieurs conférences pour les deux publics.
Voici un article d'ElWatan qui en parle. Je reviendrai également sur d'autres aspects de cette rencontre.
Bonne lecture
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Edition du 14 novembre 2007 > Epoque

Boumerdès
2e Salon du diabète

A l’occasion de la Journée mondiale des diabétiques, l’Association des diabétiques de la wilaya de Boumerdès a organisé, hier, le 2e Salon sur le diabète au niveau de la salle des conférences de l’université M’hamed Bougara.

La salle de l’INH a abrité une rencontre regroupant quelque 500 malades de la wilaya et des responsables du secteur de la santé ainsi que des médecins spécialistes. Des professeurs de renom ont animé des conférences portant sur les différents aspects de la maladie ainsi que les moyens de sa prise en charge. L’éducation n’a pas été du reste, puisque d’autres spécialistes ont insisté sur le rôle que doivent jouer les associations dans le domaine de la sensibilisation des malades pour les aider à « apprivoiser le mal et apprendre à vivre avec ». Les professeurs Khalfa, Oudjit, Ben Fnatki et Ouardene ont parlé, respectivement, du « régime du diabète », « le traitement oral type 2 », « sport et diabète » et « diabète et cardiologie ». La rencontre a aussi été l’occasion pour sensibiliser les malades et échanger des connaissances sur le diabète et la vue, la chirurgie et le diabète, la prise en charge des diabétiques, le diabète et la néphrologie, le diabète et le Ramadhan. A chaque fois, les intervenants ont insisté sur « la vigilance des malades » car, comme nous dira le professeur Khalfa Slimane, « la période entre les deux consultations médicales est très importante, parce que c’est pendant ce temps que le malade a le plus besoin d’assistance, et c’est là que les associations doivent intervenir ». Le président de l’association, M. Mokri, a lancé un appel en direction des responsables du secteur de la santé pour qu’ils dotent le maximum d’infrastructures sanitaires de services de diabétologie. Il a aussi plaidé pour la dotation en matériel nécessaire des établissements où sont pris en charge ces malades. Une attention particulière doit être accordée aux enfants diabétiques, ont insisté les participants à cette manifestation. M. Mokri nous a déclaré que son association compte 5200 adhérents au niveau de Boumerdès où il y aurait, selon lui, quelque 22 000 cas non déclarés. Il appelle, par conséquent, les pouvoirs publics à lancer des opérations de dépistage pour prendre en charge à temps les malades.

Omar K.

cher abdel d'abord merci pour cet article je voudrai juste te dire que le diabète ne touche pas que les personnes agées il y'a malheuresement beaucoup de jeunes qui sont atteint de cette maladie, la dernière fois j'ai accompagné un membre de ma famille chez un diabétologue et ben dans la salle d''attente y'avait pas que des vieux .

Effectivement Sara, le diabête est un véritable problème de santé publique, qui touche toutes les catégories d'âge, et principalement les sociétés les plus défavorisées.
J'y reviendrai

Source : La Tribune
Enfants et adolescents diabétiques

Quand la prise en charge fait cruellement défaut !

Samedi 17 Novembre 2007
Par Amel Bouakba

Maladie chronique, invalidante et coûteuse, le diabète est de plus en plus fréquent chez l’enfant et l’adolescent. Cette année, la Journée mondiale du diabète, célébrée le 14 novembre, sort de l’ombre cette maladie que les enfants et adolescents vivent péniblement.

C’est la première Journée mondiale du diabète reconnue par les Nations unies. C’est également l’occasion de dénoncer la croissance spectaculaire du diabète chez les enfants.
L’Algérie n’est pas en reste. Si, officiellement, 8% de la population adulte dans notre pays est touchée par le diabète, les enfants et les adolescents ne sont pas épargnés par ce mal, puisque 8 pour 100 000 sont diabétiques à l’échelle nationale.

Le thème actuel, le diabète chez l’enfant et l’adolescent, sera le moteur de la campagne de la Journée mondiale du diabète tout au long de 2007 et de 2008. Cette campagne vise à améliorer la sensibilisation au fléau des jeunes atteints de diabète dans les régions pauvres et dans les communautés défavorisées.
Le diabète de l’enfant et de l’adolescent était au cœur d’une rencontre organisée mercredi dernier à l’ISTS de Chevalley par le Comité national de diabétologie, en collaboration avec l’Unicef et l’Organisation mondiale de la santé.

Le diabète touche 0,3% des enfants, leur pancréas étant devenu incapable de produire suffisamment d’insuline. Le traitement est donc fondé sur la prise quotidienne d’insuline par voie injectable en fonction de contrôles de la glycémie.
Ces enfants doivent quotidiennement et à vie surveiller leur taux de sucre dans le sang. Puis, ils s’administrent par piqûre leur dose d’insuline plusieurs fois par jour. Ils doivent également apprendre à gérer leur alimentation, leur activité physique. Dans notre pays, la situation n’est guère réjouissante.

Les chiffres sur le nombre d’enfants atteints de diabète restent peu fiables. Ce qui est sûr, en revanche, ce sont les insuffisances criantes dans la prise en charge des enfants et adolescents touchés par cette pathologie.
Le docteur Abrouk dira que l’enquête menée à Alger au niveau des hôpitaux et structures de soins sur une durée de deux mois (2006) a révélé les carences en matière de prise en charge psychique des enfants et adolescents diabétiques.

«La prise en charge est souvent limitée à l’insulinothérapie.» Les interventions des participants convergent vers le même constat. Elles insistent sur une coordination entre les différentes spécialités. Le docteur Kellou, nouvellement installé à la tête de l’INSP, relèvera l’absence d’un registre de diabète au Centre, alors qu’il en existe à l’Ouest et à l’Est.
Il annoncera, dans cette optique, que l’INSP compte ouvrir un registre du diabète à Alger pour permettre d’enregistrer les nouveaux cas de malades diabétiques et suivre l’évolution de la maladie.

Alors que la maladie concerne déjà près de 250 millions de personnes à travers le monde, le nombre d’enfants et d’adolescents de moins de 15 ans touchés par le diabète atteindrait le chiffre record de 440 000. Chaque jour, 200 enfants développent un diabète de type I. Pour les chercheurs, cette augmentation de la prévalence de ce type de diabète chez les moins de 15 ans est devenue trop importante et trop rapide pour être seulement expliquée par des facteurs génétiques.

Ils mettent en cause des changements environnementaux, dont la suralimentation, chez les enfants. Le diabète est l’une des maladies chroniques les plus courantes chez les jeunes ; il peut frapper les enfants de tout âge, y compris en âge préscolaire ainsi que les tout petits. Cependant, chez les enfants, cette maladie est diagnostiquée assez tard, lorsqu’ils ont déjà développé une acidocétose diabétique, et parfois elle n’est pas diagnostiquée du tout.

Par exemple, dans les régions en développement où la malnutrition est fréquente, la perte de poids due au diabète de type I est souvent mal interprétée et associée à la malnutrition. La hausse de la prévalence du diabète chez les enfants s’accompagne d’une augmentation du risque de mort. De nombreux décès sont dus à l’acidocétose diabétique. Les enfants qui en sont atteints ont des taux de glycémie et d’acide extrêmement élevés. Ils ont besoin d’un traitement urgent. Sans insuline, ils peuvent sombrer dans le coma et mourir.

Il faut savoir que, trop souvent, l’insuline n’est pas disponible ou n’existe qu’en quantité insuffisante.

A. B.
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Association des diabétiques d’Alger : de l’insuline gratuite au profit des non-assurés sociaux

Bonne nouvelle pour les malades atteints de diabète. L’association des diabétiques d’Alger, par la voix de son secrétaire général, Souhila Ferhat, lance un appel à tous les diabétiques qui ne sont pas assurés pour venir s’approvisionner en insuline, à titre gratuit.

«L’insuline est disponible au niveau du siège de l’association, sise à Belouizdad, en quantités importantes, au profit des diabétiques ne disposant pas de carte CNAS», a expliqué Mlle Ferhat mercredi dernier en marge de la rencontre sur le diabète de l’enfant et de l’adolescent. Elle a ajouté que les glycomètres sont également disponibles au prix abordable de 3 000 dinars (prix d’importation).

Elle saisira cette occasion pour lancer un appel aux pouvoirs publics pour le remboursement des seringues à insuline.

A. B.

article d'el watan

Les enfants de plus en plus touchés


Placée sous l’égide de l’Onu, la journée mondiale du diabète, qui a eu lieu le 14 novembre dernier, avait pour thème : « Aucun enfant ne doit plus mourir du diabète ». Le slogan met l’accent sur la progression alarmante de la maladie chez l’enfant et l’adolescent.



Plus de 200 associations sont aujourd’hui mobilisées dans 150 pays. La célébration de cette journée a une dimension exceptionnelle cette année car elle est, pour la première fois, reconnue par les Nations unies qui alertent solennellement la communauté internationale sur l’ampleur du problème. Pour marquer cette première, 200 monuments se sont illuminés en bleu mercredi dernier, partout dans le monde… sauf en France. Ce sera le cas de l’Empire State Building à New York, de l’Opéra de Sydney, de la Tour de Pise ou celle de Tapei – la plus haute du monde – à Taiwan. « Ces édifices illuminés représenteront des sources d’espoir pour les 246 millions de personnes souffrant du diabète dans le monde », souligne le Pr Martin Silink, président de la Fédération internationale du diabète (IDF). Un chiffre qui ne cesse de progresser et qui pourrait atteindre 380 millions – soit une augmentation de 55% – d’ici seulement 20 ans. l’Algérie a, de son côté, marqué cet événement par l’organisation de différentes manifestations à travers le pays. Plusieurs rencontres scientifiques et sportives ont été organisées par les associations ou le ministère de la santé, de la Population et de Réforme hospitalière. La direction de la prévention au ministère de la santé a présenté, à cette occasion, une étude sur la prévalence du diabète chez l’enfant et l’adolescent dans la région de Constantine à l’est du pays. Une prévalence estimée à 12 cas pour 100 000 habitants. Ce qui inquiète de plus en plus les spécialistes. Lors d’une journée d’étude organisée par la direction de la santé, de la population et de la réforme des hôpitaux (DSPRH) au niveau de l’Institut technologique de la santé publique à Oran, la synthèse d’une étude réalisée de 1975 à 2006 par l’équipe médicale du service pédiatrique du centre hospitalo-universitaire d’Oran (CHUO), axée sur « les résultats et la difficulté de la prise en charge du diabétique » a été présentée. Cette étude a ciblé au cours de cette période 2040 enfants diabétiques de type 1, a indiqué le Dr Niar du service pédiatrique du CHUO, précisant que 140 enfants malades ont été pris en charge au cours de l’actuel exercice, a rapporté l’APS. 54% de ces patients sont issus de la wilaya d’Oran, alors que les autres sont originaires de Mascara, Tiaret et des wilayas du sud-ouest du pays, a précisé la même source. La majorité des enfants souffrant de cette pathologie en Algérie sont atteints du diabète types 1 et 2 et sont issus de familles nécessiteuses, « ce qui complique leur prise en charge, notamment pour les nourrissons », a indiqué la même source, précisant dans le même contexte que le traitement d’un enfant diabétique coûte près de 103 000 dinars par mois. Les participants à cette rencontre ont insisté sur la nécessité d’organiser des campagnes de sensibilisation des familles, de la société et des personnels du secteur de la santé sur les dangers de cette maladie. Rappelons que l’OMS estime que le nombre de diabétiques pourrait progresser dans les pays en voie de développement de 170% d’ici 2025.

Djamila Kourta

Journée mondiale du diabète


Une course pour le bonheur

•Les enfants ont eu droit à une vraie course de champions avec une tribune officielle, des invités de marque, un podium et des médailles.


A l’occasion de la journée mondiale du diabète , l’ASMGA, présidé par le Dr Nouredine Bendib, lauréate des jeux mondiaux de la médecine qui se sont déroulés à Agadir en juin 2007 , a organisé mercredi dernier à l’initiative du Dr Nedir , de la direction de la prévention au ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière , avec la collaboration de la fédération nationales des diabétiques, l’association des diabétiques de la wilaya d’Alger et l’association Amine du CHU de Bab el oued, une course pour les enfants et adolescents diabétiques, au stade annexe d’athlétisme du Complexe olympique Mohamed Boudiaf. Cet événement a regroupé une centaine d’enfants qui étaient habillés par l’ASMGA avec le concours de Sanofi Aventis. L’échauffement a été assuré, sous un temps clément par Mustapha Khiari, athlète diabétique bien connu du monde du sport et membre de l’AMSGA. Les enfants ont eu droit à une vraie course de champions avec une tribune officielle, des invités de marque, un podium et des médailles. Les participants ont tous reçu une médaille, un diplôme, une calculatrice scientifique offerte par son excellence l’ambassadeur des Emirats arabes unis, un MP3 offert par l’Unicef, et bien sûr des friandises « diet ». Les quatre premiers de chaque catégorie ont reçu en plus un lecteur de glycémie offert par les laboratoires Roche et une coupe. Il est difficile de décrire la joie et l’enthousiasme des enfants, les vainqueurs très à l’aise sur le podium se prêtant au ju des photos comme de vraies stars. L’ASMGA, qui fête sa dixième année d’existence, débute la saison avec ce qui lui tient le plus à cœur ; à savoir donner du bonheur aux enfants malades et inciter à pratiquer du sport. L’objectif a été sans aucun doute atteint, car tous les enfants interrogés sont décidés à pratiquer du sport plus régulièrement.
Une sympathique collation a regroupé les enfants, les parents, les invités et les organisateurs. Ceux-ci ont tenu à remercier tous les intervenants comme Sanfi- Aventis, roche, l’Unicef, son excellence l’ambassadeur des Emirats Arabes Unis à Alger, de MM. Merzouk, PDG de Gipec , Abdeldaim, DG de kia- Motors, Zeroual, DGde l’OCO, Hamoud Boualem, Bouaziz duGIP ,ainsi que Moulfi Laid, Saadellah et Djeribi Bachir qui ont contribué à la réussite de cet événement.


source: el watan

Cette année l'Algerie a organisé -à l'occasion des journées internationales de diabétologie le 13 et 14 novembre- plusieurs conférences à RIAD EL FAT'H et un marathon qui a démarré à la même heure dans le monde entier pour lutter contre le diabéte.